Ah! Les boîtes vocales! Quelle merveilleuse invention, n’est-ce pas? Moi aussi je trouve ça très pratique. On peut prendre ses messages de partout et c’est merveilleux. Pourtant, je me trouve étrangement à hurler la même chose à chaque fois que j’écoute les messages qui y sont laissés : C’EST QUOI TON NUMÉRO?!!
En effet, plusieurs personnes ont tendance à présumer que parce que leur interlocuteur les connaît bien, qu’il connaît également par coeur leur numéro de téléphone. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. C’est surtout aggravant lorsque vous prenez vos messages de l’extérieur, que l’interlocuteur a bloqué l’affichage de son identifiant et qu’il vous laisse un message urgent.
Alors si vous désirez qu’on retourne rapidement votre appel, sauvez du temps en prenant l’habitude de :
- vous identifier (juste dire « c’est moi » quand la ligne est mauvaise, est une bonne façon de ne jamais avoir de retour d’appel)
- laisser la raison de votre appel (au moins comme ça on peut savoir si c’est urgent ou non)
- indiquer les heures auxquelles votre interlocuteur aura le plus de chances de vous joindre
- donner votre numéro de téléphone complet (incluant le code régional) LENTEMENT (donnez-nous le temps de l’écrire) et en ARTICULANT CLAIREMENT (évitez-nous d’avoir à réécouter le message 3 fois).
Évitez à vos contacts la tâche de devoir ouvrir votre dossier ou son carnet d’adresses. Il vous rappellera beaucoup plus rapidement.
Oh! Et en passant, un appel d’affaires n’est pas le bon contexte pour les blagues, comme se faire passer pour quelqu’un d’autre, modifier sa voix ou prendre un accent étranger pour brouiller les pistes. Dans mon cas, je risque d’effacer votre message sans même l’avoir écouté jusqu’à la fin.
Passionnée d’entrepreneuriat, l’auteure accompagne les entrepreneurs dans leurs réflexions et leurs prises de décisions depuis 1997.
On la consulte pour mieux cerner ses options face à une situation difficile ou lorsqu’une décision importante exige une réponse alors que l’arbre semble cacher la forêt.
